samedi 6 mars 2010

Article de LA DEPECHE du 06/03/2010

Avertissement : Nous reproduisons ici un article de la presse marchande pour information. La presse même si elle clame son indépendance, n'est pas exclue du système capitaliste puisqu'elle vit en général de la publicité. Toutes les infos retranscrites dans ces journaux sont donc à prendre avec précautions.

Fac du Mirail : les étudiants casseurs rattrapés par la justice. Enquête. Après les incidents en mars et juin 2009 sur le campus.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/06/791049-Fac-du-Mirail-les-etudiants-casseurs-rattrapes-par-la-justice.html

Cinq étudiants de la fac du Mirail sur sept convoqués au total se sont rendus, hier matin, dans les locaux du commissariat central. Tous sont repartis en milieu de matinée avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour le 24 juin. Ils sont poursuivis pour dégradations de biens publics. Un an après les incidents survenus à l'université de Toulouse II Le Mirail, la justice n'a pas renoncé à poursuivre ceux qu'elle estime être à l'origine du grave désordre de l'an dernier. « Un mouvement très dur », se rappelle Daniel Filâtre, président de l'université qui avait à l'époque déposé plusieurs plaintes pour vols et dégradations. « Il n'y avait pas d'autres procédures possibles à ce moment-là », poursuit-il. La loi sur l'autonomie des universités, chère à la ministre Valérie Pécresse, avait à l'époque provoqué de très vives tensions et des blocages en série dans les facs de l'Hexagone. à Toulouse, l'université du Mirail avait emboîté le pas très tôt avec, en point d'orgue, l'envahissement et l'occupation des locaux de la présidence, le 2 mars 2009. Un coup de force qui s'est soldé par la destruction de portes et de cloisons obligeant le président Daniel Filâtre à fermer administrativement les portes du campus. Bis repetita au petit matin du 2 juin. Le comité « Mirail en lutte », avait investi la maison de la recherche pour y mener une action de « blocage économique. » À l'intérieur, des tables et des chaises ont été projetées du haut des étages dans une ambiance électrique. La présidence de la fac a estimé à environ 20 000 € le coût de ces dégradations. Hier matin, ces étudiants inscrits en histoire, sociologie, ou en master de sciences de l'éducation, n'ont pas souhaité commenter les faits.

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