mercredi 23 juin 2010

Procès de 7 étudiants à Toulouse le 24 juin

Dans le cadre de l’important mouvement universitaire et étudiant de janvier à juin 2009, l’Université du Mirail à Toulouse fut l’une des plus mobilisées, regroupant des centaines d’étudiants (jusqu’à 2500 personnes) dans des AG régulières et lors d’actions collectives qu’elles avaient décidé de mener. Sept étudiants connus pour leur engagement parmi un grand nombre d’autres ont été convoqués par la police le 5 mars dernier et passent en procès le 24 juin devant le Tribunal de Grande Instance sur plainte de l’Université pour vols, tentatives de vol ou dégradations. Ils risquent de lourdes peines financières (plusieurs centaines de milliers d’Euros) et une interdiction de travailler dans le secteur social ou l’éducation. Ceci s’inscrit dans la montée de la criminalisation des mouvements sociaux attentatoire à l’exercice des libertés syndicales ou collectives fondamentales qu’Emancipation dénonce fermement. Cela vise à interdire toute expression autonome des revendications et à intimider celles et ceux qui les défendent. La lutte des étudiants pour défendre leur conception d’une université démocratique ne saurait être pénalisée en aucune façon. ÉMANCIPATION reprend à son compte la demande votée lors du CEVU (Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire)…) du 7 mai 2010 de « retrait des poursuites engagées ».

ÉMANCIPATION, le 13 juin 2010
Contact : er@emancipation.fr

mardi 22 juin 2010

Appel à rassemblement, jeudi 24 juin à 8h

Appel des personnels biatos, chercheurs et enseignants du comité de soutien personnels-étudiants aux sept inculpés du Mirail

Nous sommes nombreux à avoir exprimé notre soutien aux sept étudiants de l'UTM inculpés, en signant la pétition qui demandait à la présidence de l'UTM de retirer sa plainte (plus de 1700 signatures ont été recueillies sur le campus et en ligne).

Nous n'acceptons pas que des étudiants soient poursuivis en justice pour leur engagement dans un mouvement social de grande ampleur, auquel nous avons nous-mêmes participé. C'est pourquoi, jeudi 24 juin 2010, nous manifesterons notre solidarité en nous rassemblant, pendant le procès, devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse. Rendez-vous jeudi 24 juin, à 8h, devant le TGI, 2 allées Jules Guesde (métro B, Palais de Justice)

vendredi 28 mai 2010

L'affiche et l'autocollant à coller et diffuser


Télécharger l'affiche en a3 .pdf : ici
(Patientez c'est un peu long à afficher)
Télécharger les autocollants en a4 .pdf : et ici
(Patientez c'est un peu long à afficher)



jeudi 27 mai 2010

Concert de soutien le Samedi 19 juin 2010


Samedi 19 Juin 2010
Concert de soutien au paul asso, fac de Rangueil.


Organisé par l'association : LA MEUTE
Plus d'infos à venir...

D'autres infos ici : http://www.myspace.com/lameutebam

Rassemblement le jeudi 24 Juin 2010

Retrait des plaintes contre les 7 étudiant-e-s inculpé-e-s de Toulouse II le Mirail

Du 2 février au mois de juin 2009, un important mouvement notamment contre la loi LRU (Libertés et Responsabilités des Universités) a été mené par les personnels enseignants, chercheurs, Biatoss et étudiants des universités de France, dont Toulouse II le Mirail.

Après des convocations au commissariat au cours de l'été 2009, sur plainte de la présidence de l'université Toulouse II le Mirail, sept étudiants ayant participé, parmi des milliers d'autres, à ce mouvement sont accusés de « vols » et de « dégradations ». Ils passent en procès le 24 juin 2010, et risquent de très lourdes peines, pour servir d'exemple.

Nous n'acceptons pas qu'une université, après avoir requis l'intervention des forces de l'ordre à l'intérieur du campus, poursuive en justice certains de ses étudiants, connus et identifiés par leur engagement militant, pour des évènements ayant eu lieu dans le cadre d'un mouvement social.

Nous exigeons le retrait immédiat et inconditionnel des plaintes déposées à l'encontre de ces étudiants.

Nous appelons toutes les personnes, organisations, partis et syndicats à soutenir ces étudiants victimes de la répression.

Nous appelons à un rassemblement le 24 juin à 8h devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse pour témoigner de notre solidarité.

SIGNATAIRES : FSE, SUD-Etudiant, SUD-Education, AGEN, UNEF, Union Syndicale Solidaire, FSU 31, SNESUP FSU, SNASUB FSU, Fedération CNT Education, UL CNT 31, FERC-SUP CGT, CGT Educ 31, CGT Jeunes, CGT E-Dalkia, CGT Freescale, RUSF, La Guerre Tue, NPA, AL, PCOF, PCMF, JCML, JC, UEC, Coup pour Coup, VP-Partisan.

Appel à solidarité avec les 7 étudiant-e-s inclupé-e-s du mirail

L'an dernier, un mouvement social massif avait lieu sur toutes les universités de France. Sur la faculté de Toulouse le Mirail se déroulèrent : plus de 4 mois de grève, des Assemblées Générales jusqu’à plus de 2500 personnes, beaucoup de manifestations et d'actions. Il s’agit d’une lutte historique par sa longueur, sa massification et sa dureté.

Plus encore que lors des grèves précédentes où elle était déjà présente, la répression a connu en 2009 une amplification inquiétante. Répression policière sur nos camarades lors des manifestations et des actions (coups de matraque, jets de bombes lacrymogènes, tirs de flash-ball, arrestations arbitraires...) mais également répression de la part des directions universitaires, qui n'hésitent plus à envoyer les forces de l'ordre sur les campus dans le but de casser la grève.

Par exemple, à la demande du président, à l’université du Mirail 20 fourgons de CRS étaient postés aux abords de la fac pendant une bonne semaine, et des cordons de CRS étaient chargés de « protéger » la reprise des activités pédagogiques.

Devant l’efficacité des méthodes policières, l'administration ne s'est pas arrêtée là. En effet, elle n'a pas hésité à donner à la police une liste de noms et de numéros de téléphone d'étudiant-e-s ayant participé au mouvement, de prétendues preuves et des témoignages mensongers. S'en est suivi une série de convocations au commissariat durant l'été 2009, pour les motifs suivants : « vol de denrées alimentaires et de papeterie», « tentative de vol d’électroménager », « destruction de biens publics », « coups dans les testicules ». Des motifs aussi farfelus que fantaisistes dont le seul but est d’incriminer des acteurs et actrices visibles de la lutte sociale.

Le 5 mars dernier, c'est-à-dire 1 an après les faits, 7 personnes ont été reconvoqué-e-s au commissariat de police pour leur signifier leur mise en examen. Il y aura donc un procès le 24 juin prochain à 8h30 au Tribunal de Grande Instance de Toulouse, contre des étudiant-e-s dont le seul crime est d'avoir osé lutter. Ces 7 personnes encourent des centaines de milliers d’euros de réparations, d’amendes et de dommages et intérêts. Ils encourent également des refus d’inscription à l’université, des interdictions de travailler dans le social et l’éducation, des peines avec sursis, et des travaux d’intérêt général.

Cette attitude se place dans un cadre plus général de répression nationale contre toutes celles et tous ceux qui luttent aujourd’hui. Partout l’arsenal répressif se répand et se durcit, que ce soit sur le secteur du travail (Continental, Molex, Freescale…) ou tout autre secteur de lutte (quartiers populaires, prisons, hôpitaux, éducation…). La faculté du Mirail en est un exemple : pendant que les universités sont bradées à la première entreprise venue, on n’oublie pas de faire payer ceux et celles qui n’ont pas renoncé à une université critique et populaire.

Face à cette logique, seule notre solidarité peut faire face. Ainsi, nous appelons tous ceux et celles (syndicats, organisations politiques, associations, autonomes…) qui luttent contre l’engrenage répressif à nous soutenir de quelque manière que ce soit : soutiens financiers, soutiens politiques, événements médiatiques, rassemblement le jour du procès...

Patronat, Présidence d’université, Police : une même logique, la chasse à ceux qui luttent.

Leur méthode : en incriminer un pour en terroriser cent.

Face à la répression, la solidarité est notre arme.

Comité de soutien au inculpé-e-s du Mirail ( inculpees.du.mirail@gmail.com )

samedi 1 mai 2010

Pétition et chéque de soutien

Pour signer la pétition: http://luttes-etudiantes.com/phpPetitions/index.php?petition=3&pour_voir=oui

Pour les chèques de soutien: l'ordre est "AGET-FSE", l'adresse est : "à l'attention du CAJ, canal SUD, 40 rue Alfred Dumeril - 31400 TOULOUSE",


Pour nous contacter

C'est à cette adresse : inculpees.du.mirail@gmail.com

Soutien aux sept inculpés du Mirail

Soutien aux sept inculpés du Mirail

La CNT-FTE condamne fermement les convocations de sept étudiants du Mirail, syndiqués et non syndiqués, inculpés sur plainte de la faculté suite au mouvement de l’année 2009, avec des motifs comme « vol et recel de papeterie et de gâteaux », « vol de nourriture en réunion », « tentative de vol d’électroménager », etc. Outre le ridicule des inculpations, la stratégie d’intimidation de l’administration universitaire, en collaboration avec la police, sévit depuis plus d’un an dans les universités afin de faire taire toute critique et contestation d’ordre politique et syndical. Récemment, ce sont six militants syndicalistes et associatifs de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui ont été mis en gardes à vues pour « séquestration », le 1er avril 2010, au commissariat du 14e arrondissement de Paris. Aujourd’hui, dans le cadre de la LRU, il faut « nettoyer » les universités pour mieux les vendre aux intérêts privés. Tout discours critique est muselé. Ces mesures répressives s’inscrivent dans une logique sécuritaire, de flicage et de fichage systématique menée dans tous les secteurs du monde du travail. Nous réaffirmons notre détermination à nous battre pour nos libertés politiques et syndicales.

La CNT SSE 31

Vous pouvez envoyer un soutien financier à la CNT SSE 31 au 18, avenue de la Gloire, 31 500 Toulouse, avec la mention « sept étudiants Mirail » au dos du chèque.

samedi 3 avril 2010

Concert de soutien Samedi 3 Avril 2010



Samedi 3 Avril 2010 à 20 h00 au Pavillon Sauvage - Prix libre.

WAB
(Solo beat box vocal funk- 31)
http://www.myspace.com/wabgroup
RED JACK (duo Rock’n’Roll - 31)
http://www.red-jack.net/
BANNED FROM THE PUB (Rock n'oi - Bordaaux 33)
http://www.myspace.com/bannedfromthecock

ATTENTION ! 2 groupes se rajoutent ! :
YOUNG SOUL REBEL
http://www.myspace.com/youngsoulrebelhc
KILL JOY
http://legroupekilljoy.free.fr

Co-organisé : avec les syndicats AGET/FSE - CNT 31 - SUD étudiants et des individu[e)s

http://pavillonnoir31.blogspot.com/2010/03/concert-de-soutien-aux-etudiantes.html

samedi 6 mars 2010

Article de LA DEPECHE du 06/03/2010

Avertissement : Nous reproduisons ici un article de la presse marchande pour information. La presse même si elle clame son indépendance, n'est pas exclue du système capitaliste puisqu'elle vit en général de la publicité. Toutes les infos retranscrites dans ces journaux sont donc à prendre avec précautions.

Fac du Mirail : les étudiants casseurs rattrapés par la justice. Enquête. Après les incidents en mars et juin 2009 sur le campus.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/06/791049-Fac-du-Mirail-les-etudiants-casseurs-rattrapes-par-la-justice.html

Cinq étudiants de la fac du Mirail sur sept convoqués au total se sont rendus, hier matin, dans les locaux du commissariat central. Tous sont repartis en milieu de matinée avec une convocation devant le tribunal correctionnel pour le 24 juin. Ils sont poursuivis pour dégradations de biens publics. Un an après les incidents survenus à l'université de Toulouse II Le Mirail, la justice n'a pas renoncé à poursuivre ceux qu'elle estime être à l'origine du grave désordre de l'an dernier. « Un mouvement très dur », se rappelle Daniel Filâtre, président de l'université qui avait à l'époque déposé plusieurs plaintes pour vols et dégradations. « Il n'y avait pas d'autres procédures possibles à ce moment-là », poursuit-il. La loi sur l'autonomie des universités, chère à la ministre Valérie Pécresse, avait à l'époque provoqué de très vives tensions et des blocages en série dans les facs de l'Hexagone. à Toulouse, l'université du Mirail avait emboîté le pas très tôt avec, en point d'orgue, l'envahissement et l'occupation des locaux de la présidence, le 2 mars 2009. Un coup de force qui s'est soldé par la destruction de portes et de cloisons obligeant le président Daniel Filâtre à fermer administrativement les portes du campus. Bis repetita au petit matin du 2 juin. Le comité « Mirail en lutte », avait investi la maison de la recherche pour y mener une action de « blocage économique. » À l'intérieur, des tables et des chaises ont été projetées du haut des étages dans une ambiance électrique. La présidence de la fac a estimé à environ 20 000 € le coût de ces dégradations. Hier matin, ces étudiants inscrits en histoire, sociologie, ou en master de sciences de l'éducation, n'ont pas souhaité commenter les faits.